A la découverte de collectifs en Occitanie
En Occitanie, en 2019, 41 % des chefs d’exploitations avaient plus de 55 ans, et la majorité d’entre eux n’a pas de repreneur connu à ce jour. Les installations ne suffisent pas à remplacer les départs.
Ce déficit d’installations engendre de nombreux problèmes qui s’opposent à plusieurs des principes de l’agroécologie : une perte de foncier agricole du fait de l’urbanisation ou de la spéculation foncière, un rachat des terres cédées par les fermes existantes qui contribue à l’agrandissement et l’intensification des exploitations agricoles.
Nombreux sont les candidats à l’installation qui abandonnent leur projet faute de capital suffisant pour racheter les fermes existantes ou parce que les modèles de production, les contraintes d’organisation ou l’isolement de ces fermes ne correspondent pas à leurs envies. L’installation agricole en collectif constitue une solution à ces blocages.
Partis sur les routes d’Occitanie, des membres de Terre de Liens sont allés enquêter et nous proposent des récits d’installation en collectif. Chaque parcours est unique, et tous, dans leur diversité, nous offrent des clés, des chemins, de l’espoir pour le renouvellement des générations agricoles.